mercredi 29 septembre 2010

La fin de l'ete

Julie vient de regarder la meteo, juste avant qu'on grimpe dans le train pour Moscou : ces jours-ci il y fait 9 degres voire 0 la nuit., contre 25/30 ici a Sevastopol... Fini les tongs ! Jusqu'au Vietnam peut-etre ?

4 jours pour traverser la mer noire


La carte en grand

Cela fait 2 jours qu'on se promene dans Istanbul l'esprit tranquille car on a nos billets de bateau en poche (voir l'episode precedent). On mange dans des bonnes cantines et on developpe nos tactiques au backgammon. D'ailleurs les turcs sont souvent ravis de nous montrer des bons coups ; ca les demange!

Apres cela, on rejoint notre bateau pour la traversee : depart prevu du Princessa Elena jeudi soir. Ce bateau de taille moyenne est bien loin de l'immeube flottant emprunte pour rejoindre la Grece. La traversee Venise-Grece etait plutot classique, un peu comme si on allait en Corse alors que la, ca fait moins bateau a passagers. C'est plus petit, ca semble moins bien entretenu et ca bouge pas mal avec les vagues, meme au port.

Le Princessa Elena, bougeait plus en vrai qu'en photo
On entre dans le bateau et on se fait accueillir facon militaire par une petite blonde cheveux courts baraquee, la capitaine, qui ne parle que russe et nous fait une visite eclair au pas de charge : a droite nos cabines, a gauche les douches, ici le restaurant et au-dessus, le bar (l'ukrainien avec nous est super emballe par le bar).
Une grosse dame blonde arrive et regarde nos passeports et nous dit en russe et avec les mains "20h demain Ukraine". Jeremie est content : on va arriver plus tot que prevu en Ukraine chouette! Ah oui mais en fait non! La meteo n'est pas bonne et demain 20h, c'est l'heure du depart.... Bien bien bien.

Apres distribution des chambres, Jerem se retrouve avec un libanais baraque en train de roupiller, l'ukrainien du bar et un anglais qui ressemble a un Lawrence d'Arabie vieilli. Dans ma cabine, une russe Olga, qui adore la France et Patricia Kaas, pas croyable non ? Elle parle un peu Francais et un peu Anglais alors on discute c'est sympa.

La cabine des mecs

La bouffe a bord du bateau est ukrainienne : soupe a l'aneth, salade a l'aneth, plat chaud a l'aneth, un fruit et du kvas, une sorte de cidre moyen bon qui sent fort [note de jeremie: j'aurais dit "degueulasse"], et qui remplace l'eau a table. On mange avec les gens du bateau comme dans une cantine, c'est rigolo mais personne parle anglais. Et y a un gros Ukrainien plutot hostile. Tout ca dans un decor un peu vieillot avec des nappes en dentelles, qui nous plonge dans une ambiance russe ; on dirait qu'on a deja quitte Istanbul.
On passe 24h a attendre la bonne fenetre meteo, a faire l'aller-retour entre Istanbul et le bateau, passant et repassant la douane dans un sens et dans l'autre pour finalement partir sous un orage (finalement pas mechant) avec de la techno ukrainienne a fond dans le bar, ambiance boite de nuit a 19h (ca me rappelle Toulon).

La fenetre meteo parfaite

Juste apres la pluie, changement d'ambiance
Quelques anecdotes en vrac pendant le voyage :
- Le libanais s'avere super gentil, mais collant, mais gentil, mais quand meme. Un phenomene.
- Chiotte qui s'ouvre quand le chiotte voisin se ferme, en mode Laurel et Hardy. Assis sur le trone a 3h du mat' quand Lauwrence d'Arabie va pisser, c'est concept.
- sabotage de Ukulele par le Libanais qui nous le rend avec une corde qui pend au bout de 3 secondes : "this cord has a problem"...
- Saucisses au pti dej, miam...
- remplissage epique du formulaire de douane du Libanais par Olga qui lui declare a tort des enfants et 5000 US$
- chiotte repeint de vomi orange en diagonale chez les filles, heureusement que y a un deuxieme chiotte
- malheureusement la chasse d'eau du 2e chiotte est defecteuse, peut-etre que c'etait ca qui etait ecrit en russe sur la porte.... (Jeremie me demande d'arreter avec les anecdotes de chiottes)
- rencontre avec un Ukrainien plongeur faisant de la chasse sous-marine, qui nous montre ses photos de vacances : un joli paysage de crimee, lui et ses potes en tenue de plongee, lui au ski.... puis lui en train d'essayer une kalachnikov, sa femme au sol avec un fusil sniper.... Joli!
- rencontre avec Nikolai un autre Ukrainien sympa qui parle bien anglais, et nous donne plein de tuyaux pour la Crimee

C'etait genial aussi on a vu des dauphins, certains sont venus super pres du bateau, on les voyait foncer sous la surface.'eau est super claire, pas du tout noire :) Il a fait soleil tout le temps sauf la nuit hihi ou la pleine lune nous eclairait c'etait beau. La mer etait calme comme un lac par moment. On n'avance pas mais on finit tout de meme par arriver apres 40h de traversee. Tout le monde est content d'arriver, sous le soleil. L'ukrainien nous montre ses filles qui l'attendent sur le quai (Celine et Diana), le Libanais qui s'est fait tout beau nous montre sa maitresse ukrainienne qu'il est venu retrouver pour quelques mois. On se dit aurevoir avec Olga, elle veut absolument que je signe "Paris" sur son carnet.

Apres un petit bonus de 3h d'attente sur le quai pour cause de douane maniaque, on debarque enfin en Crimee, dans une ville paisible et ostensiblement sovietique ! Les gens qu'on a rencontre ici nous ont fait comprendre que tout le pays n'etait pas aussi marque. Mais ici, c'est different. C'est un peu comme une enclave russe en Ukraine (tout le monde parle russe, le port est encore squatte par l'armee russe pour quelques annees, etc). En tout cas, on rame un peu pour trouver notre backpack, perdu dans une ruelle en hauteur. C'est une mamie russe en robe de chambre qui nous accueille et nous ouvre, encore une fois on se comprend avec des signes en attendant la gerante qui elle parle anglais et qui, on l'apprendra plus tard, aime bien aller a la plage la nuit avec son mari Yuri, meme l'hiver quand l'eau est a 6 degres. "You know, the reason why we go at night, is because we swim naked". Sacre Yuri.

Do you speak Russian ?

En direct de Crimee, un message old school sans photo, du aux limites de l'ordi de notre backpack (pas d'usb2). Remarquez, le mode minitel pour parler de la Crimee, c'est plutot coherent. Ici les bus semblent tout droit sortis des annees 60, les vieilles Lada pullulent, les gens mangent des gros cornichons: cette etape a un petit gout de "Good Bye Lenine" assez insolite pour nous qui ne connaissons pas grand chose de l'Europe de l'est.

Pour en arriver la, on a donc pris le bateau a Istanbul et traverse la mer noire, une etape deja epique. En fait, trouver de billets a Istanbul a deja ete une etape en soit. Etape marrante a condition de pas etre trop presse... Ca tombe bien, du temps on en a, et meme si on ne peut echapper aux contraintes (nos visas russes et mongoles ont des dates fixes), on n'est pas a deux jours pres. L'occasion d'apprecier les avantages de voyager en mode "road-movie".

En arrivant a Istanbul, les echanges de mail avec la seule compagnie sensee gerer les aller-retours en Crimee, debusquee par Julie-les-bons-tuyaux avant de partir, servent pas a grand-chose : on arrive a peine a recuperer des informations, et surement pas a reserver des billets. On sait juste que le bateau part chaque jeudi soir. On passe donc par un des types de notre backpack pour appeler directement l'agence en turc, resultat : "ils savent pas quand partira le bateau, jeudi, vendredi, ca depend de quand il arrivera... Il faut rappeler plus tard". Bien bien bien.... On rappelle le lendemain, cette fois c'est sur le bateau part jeudi, il faut aller prendre les billets directement a l'agence. Cool.

L'agence se trouve dans le quartier de Karakoy, dans une toute petite rue pietonne dont on comprend qu'elle signifie quelque chose comme "la rue francaise" (rue "Franciz". a moins que ce soit une en hommage aux gens qui s'appellent Francis). On a pris ca comme un signe positif et on se pointe devant l'entree, constituee de deux portes d'ascenseur et d'un turc plante devant qui, sans rien nous demander, nous fait tout de suite comprendre que ca se passe au quatrieme. Comme un cheat-code humain pour nous faire passer au niveau superieur, trop facile. Au quatrieme, apres passage dans un couloir sombre style HLM , on voit la plaque de l'agence a cote d'une porte, on dirait vraiment qu'on se pointe "chez des gens".



Dans l'agence, accueil plutot froid quand on explique en anglais qu'on veut acheter des billets. Long soupir de la fille apres qu'on ait repondu non a la question "Do you speak russian ?" (je rappelle qu'on est encore a Istanbul). Apres coup, on se sent un peu comme si on etait venu commander des frites au siege de McDonald. Mais sur le moment on lache rien. On demande confirmation que le bateau part bien jeudi. La fille : "Oui, il part jeudi. Ou vendredi." Bien bien bien...

Apres 20 minutes de discussion, un appel a la capitaine russe du bateau, des tentatives de nous vendre des billets pour un autre bateau pour Yalta bien plus tard, elle nous dit de revenir demain. Euh... la on se dit que c'est mal barre, et on se resigne presque a prendre les billets pour Yalta. Et puis, Julie fait comprendre a la fille qu'on avait deja echange des mails avec elle, ce qui relance les negociations. Elle comprend enfin qu'on est ok pour voyager dans des cabines separes, et on arrive a avoir nos billets, yes !! C'est ti-par pour la mer noire.



(Je passe sur les 8 kilometres a pied qu'on a fait pour reperer l'embarcadaire, qui etait en fait plus ou moins en face de l'agence. Chez Franciz sinon on a aussi rencontre des designers stambouliotes qui nous ont gentiment consacres un peu de temps pour une tentative d'interview video, le genre de trucs qu'on essaye de faire pour Ulysse. On a pas pu encore mettre ca sur le web, c'est toujours la galere pour installer le logiciel qui permet de faire un minimum de montage, mais je retenterai des que j'ai l'occasion, peut etre a Moscou. On a d'autres trucs en stock d'ailleurs, un marche a Athenes et quelques images du voyage Athenes-Thessalonique en train. Coming soon j'espere.)

mercredi 22 septembre 2010

Istanbul, en frolant l'Asie

Nous voila donc a Istanbul, ville a la frontiere de l'Europe et de l'Asie d'apres les cartes... Pour l'Asie on attendra un peu, il y aura encore l'Ukraine et Moscou avant. Encore quelque temps a tenir avec un titre de blog trompeur ! Pour l'instant c'est juste Istanbul, troisieme etape de notre periple ou l'on retrouve les joies du tourisme de masse, apres Venise. C'est pas qu'Athenes c'etait vide, mais la vraiment, c'est juste impressionnant. Pas desagreable, loin de la, juste fou. Notre backpack est en plein coeur de la cible (Sultanhamet pour ceux qui connaissent), pas loin des deux monuments les plus attractifs: la mosquee bleue et le musee-anciennement-mosquee-anciennement-eglise Sainte Sophie. Au coeur meme de la fourmiliere, donc. Quand on sort de chez nous (oui on s'approprie assez vite les lieux avec Julie, les gens le savent pas ici mais c'est chez nous), impossible d'eviter les cars de touristes, les groupes de touristes, les milliards de restaurants pour touristes avec plein de touristes dedans, les glaces pour touristes avec des bouches de toursites autour, les rangees de distributeurs de billets pour faciliter le vomissememt d'argent par les touristes, etc. Sans oublier les types qui essayent de vendre des trucs aux touristes, tel cet elegant monsieur qui vendait ses propres livres :


(Pour voir le meme monsieur en train de comploter, cliquez ici)

En essayant de s'eloigner un peu, on a decouvert d'autres quartiers tout aussi grouillant de gens (locaux, touristes etrangers et touristes turcs confondus) en particulier le pont de Galatar, devant la nouvelle mosquee, blinde a ras bord de pecheurs, passants, pigeons, voitures, reseau de tramway, bateaux et -inserez n'importe quel mot ici, ca y est surement-.
Ville impressionnante donc, et vraiment plaisante a explorer !

Au fond, le fameux pont blinde sur deux etages
Un truc que je kiffe particulierement, c'est les petites tentations a chaque coin de rue : pains au sesame (un peu comme en Grece), mais et marrons grilles ou jus-de-fruit-presse-sous-les-yeux, en particulier le jus de grenade.



Pain "Simit" auquel un festival est consacre en ce moment..

On a aussi ete plutot chanceux jusque la dans nos peregrinations. En arrivant, on s'est fait alpague par un vieux qui tenait un petite kiosque un peu folklo en marge des rues passantes. Discussion sans mot a part "good! good!", il nous a amene un truc a manger et un the, au final un petit stop genial, et une pose pour la photo:



Un peu plus tard on est tombe par hasard dans un cafe un peu cache peuple de vieux joueurs de backgamon et de djeunes en uniformes visiblement entre deux cours. On est rentre pour manger vite fait, finalement on est reste 3 heures apres que deux gamins turcs super cools nous aient appris les bases du Backgamon. Depuis on arrete pas, mais non, on va essayer de pas s'acheter de backgamon !!


Pour se rappeler du positionnemen des pions...

Making of des crepes 

Pour finir, deux petites photos en vrac, allez hop c'est pour moi c'est cadeau :

Encore de la bouffe trop bonne. ZE fil rouge du voyage

Le seul point faible des turcs : de vraies carences en ortographe

Jeremie

mardi 21 septembre 2010

Athenes-Istanbul

Pour rallier Istanbul, rdv a la Larissa Station d'Athenes pour un premier train jusqu'a Thessalonique, ou a passe l'apres-midi.


En gros: "Thessaloniki-Athina"

Ville un peu asiat sur les bords pour le cote bordelique, avec en meme temps plein de boutiques de luxes (avec la faune adaptee), et surtout : des dizaines de bars et restaurants blindes a ras bord en plein milieu de l'aprem. Bon ok, pourquoi pas. Du coup comme d'hab, on s'est adapte, donc on s'est mis a table a 17h. Et au final, ca a surement ete notre meilleur repas en Grece.




La c'est ma maniere de dire que je kiffe a mort. Tout en retenue.

Dans une petite rue bien sympa d'ailleurs, qui faisait un peu vieille rue reconstituee en studio, et avec au passage un bar peut-etre unique au monde, le "Woody Allen Bar" malheureusement ferme a ce moment la.


Le soir, rdv a la gare de Thessalonique ou nous attendait... un ancien train de la sncf. Assez vaguement adapte en grec (des etiquettes rappelaient encore que la sncf n'etait pas responsable des bagages...) et accessoirement plein de tags (on aurait pu limite croire a un St-Lazare/Argenteuil). Mais c'etait juste une feinte, le train etait vraiment nickel, avec cabines pour deux, old school, super confortables.




Quand on a quitte la gare, fenetre ouverte sur fond de coucher de soleil, c'etait meme carrement la classe ! Dans le train, on devait etre une dizaine pas plus (a peu pres 4 couples de touristes et 1 turc qui assait par la, pour le principe). L'impression de quitter le pays par la petite porte, tranquille, en route pour de nouvelles aventures. A ce moment la, j'ai senti que le voyage passait en mode "road-movie" : on s'en allait deja vers notre troisieme pays, apres deja derriere nous pas mal de train, de bateau et meme 3h de bus. Je crois que j'aime de plus en plus ce style voyage (et je pense que Julie dira la meme chose si vous lui demandez). J'ai hate de voir la suite.

Jeremie

Athenes


Vue sur la ville
 Au deuxieme arbre pointu en partant de la gauche - sont-ce des cypres? - on voit une petite colline. C est l Acropole.



Le Parthenon a l Acropole

Ici sur notre colline on est tout seul, des gamins jouent au basket sur un terrain grilage un peu en-dessous. L endroit est vraiment sympa avec plein de ptis cafes et tavernes, en redescendant. Fabrizio, un italien venu etudier les textes religieux orthodoxes grecs, qu on a rencontre au backpack, nous a dit que ce quartier, qui s appelle Exerhia, est le centre politique et intellectuel de la ville.

Nous on a beaucoup parle politique de maniere tres intellectuelle en sirotant un Ouzo - aperitif anise - et un frappe - cafe au lait glace, comme vous pouvez le voir sur les photos ci-dessous.

Apero


Activite intellectuelle ? bref


Ensuite, on a mange dans une taverne grecque puis on est alles au cinema! en fait il y avait le festival du film international d Athenes et on avait des places pour aller voir Rubber, un film de Quentin Dupieux, qui a realise Steak, avec Eric et Ramzy, tres concept! Et donc Rubber, c est l histoire d un pneu serial killer et le film est bien ouf ca semblait bien plaire aux grecs dans la salle, ils sont restes meme malgre l entracte au milieu du film. Enfin cest vrai que pour aller voir un film de pneu serial killer a minuit et demi, ca devait etre un public motive :)





Le lendemain matin, a notre backpack, une petite mamie francaise est venue prendre son cafe avec nous. Ca fait 10 ans qu elle est en Grece, a cause de la magie. Elle dit que c est un des rares endroits ou on voit de la magie, qu en France, il n y en a pas. Bon elle a aussi dit que Chirac, si c etait francais comme nom, ca s ecrirait ChiraQUE et que Chirac etait en realite nord-africain.

En se balladant dans le centre, on est alles au marche central d Athenes. Ils vendent des tonnes de bidoche et de poiscaille.



T as de beaux yeux tu sais



Comme c'est mignon ils ont laisse le ponpon blanc des lapins
 Apres tout ca, on avait faim alors on est alles manger des souvlakis! (brochettes).
A plus!!!

Julie

Petite precision de Jeremie : on a aussi vu un mec a poil super classe :



vendredi 17 septembre 2010

Miam italien

Panini farcits et Arancine (petite pyramide au riz et epinards)

Mmmmm... ptet pas tres dietetique mais qu'est-ce que c'est bon!!

Achat irrationnel #1

- J'achete un Ukulele a Venise et je mime Joe Satriani en diagonale
- Kamoulox!


Du coup on en a profite pour faire une seance photos au cas ou on sortirait un album.



Celle-la, c'est surement la pochette

Aaahhh Venise, ses gondoles, ses cagoles...


En fait non, c'est celle-la la pochette!


Sur ce, on est monte dans un ferry direction la Grece.

lundi 13 septembre 2010

Venise > Patras

Salut a tous,

Cet aprem, nous partons pour Patras en ferry, deux nuits en passagers pont, ca va etre marrant :) depart ludi aprem, arrivee mercredi matin.
Et puis en lisant le guide par hasard, y a le festival du film internatioal d'Athenes qui commence mercredi alors ptet qu'on va aller voir Rubber, un film qui raconte l'histoire d'un Pneu serial killer, ouh attention les yeux. C'est un film du meme mec qui a fait le film Steak, avec Eric et Ramzy. Et sinon, on ira surement voir l'Acropole aussi :) Faut pas deconner non plus.
Gros bisous a tous, a dans deux jours!
Julie

Coppola Leone de Oro


Samedi tout le monde était content : Sofia Coppola a eu le droit à son Lion d'Or, et nous on a eu le droit de voir son film, Somewhere, dont on ne savait rien. Je pense que "un film à la Sofia Coppola" est une assez bonne description pour vous donner une idée. Style super hype, personnage riche-et-célèbre-mais-perdu, dans la lignée de Marie-Antoinette et Lost In Translation. On frise meme à plusieurs reprises l'auto-plagiat (une scène ou le personnage principal, un acteur américain, se fait trimballer à une séance photo pour la promo d'un film, rappelle la séance photo que subit Bill Murray dans Lost in Translation). A d'autres moment, on a le droit a des scènes entières ou les personnages jouent à la Wii... Mais au final, il faut avouer que le film est vraiment pas mal. En fait, comme elle raconte toujours a peu près la meme chose, avec le meme style, Sofia Coppola commence à bien gérer. Normal.



Bon je vous mets la bande annonce pour que vous vous fassiez une idée, mais c'était finalement pas si mal de n'avoir vu aucune image du film avant de le voir ! Enfin vous faites comme vous voulez :)

samedi 11 septembre 2010

Oui on sait, Venise c'est pas en Asie

Et pourtant, on trouve déjà des influences orientales dans les fenetres et balcons (donc c'est bon ça passe easy pour ce tour d'asie...) 

Fenetres de style byzantin à Venise

Tout pareil